Le Président de la Cour de Justice de la CEDEAO salue l’engagement en faveur d’une concurrence équitable lors de l’inauguration et de la formation des membres du Conseil d’administration de l’ARCC

La Cour de Justice de la CEDEAO, par la voix de son Président, l’Honorable Juge Ricardo Cláudio Monteiro Gonçalves, a le 24 février 2025, réaffirmé son engagement en faveur de l’équité et de la justice dans l’application des règles de concurrence de la Communauté à l’occasion de l’inauguration et de la formation des membres du Conseil d’administration de l’Autorité Régionale de Concurrence de la CEDEAO (ARCC) à Banjul en Gambie.

Dans son discours d’ouverture, l’Honorable Président a adressé ses félicitations aux membres du Conseil de l’ARCC, officiellement entrés en fonction le 2 octobre 2024. Il a salué les efforts de la Commission de la CEDEAO et du Commissaire aux Affaires économiques et à l’Agriculture pour l’organisation de cet événement crucial. Il a également rendu hommage au Directeur exécutif de l’ARCC pour son efficacité et sa diligence dans la mise en place de cette session de formation.

Le Président Gonçalves a mis en exergue le rôle clé de la Cour dans l’interprétation du droit communautaire de la CEDEAO, y compris les règles de concurrence. « La Cour veille à ce que les décisions du Conseil de l’ARCC respectent les principes juridiques fondamentaux et garantissent la justice pour toutes les parties concernées », a-t-il déclaré. Il a insisté sur l’importance d’une mise en œuvre rigoureuse des règles de concurrence, essentielles pour assurer des marchés équitables, la protection des consommateurs et la promotion de l’innovation dans la région.

Lors de son intervention, il a rappelé quatre principes fondamentaux qui doivent guider l’action des parties prenantes de l’ARCC :

  1. Intégrité et impartialité : Garantir que toutes les décisions soient prises en toute équité, sans influence indue et dans le strict respect du droit.
  2. Collaboration et partage des connaissances : Renforcer la coopération entre les institutions et favoriser l’échange d’expériences pour une application efficace des règles de concurrence.
  3. Engagement envers l’apprentissage continu : Veiller à une mise à jour constante des compétences et des connaissances pour s’adapter aux évolutions du droit de la concurrence.
  4. Service à la communauté : Assurer que l’application des règles de concurrence bénéficie à l’économie régionale, aux consommateurs et aux entreprises.

Il a conclu en encourageant les participants à tirer pleinement parti de cette formation, en posant des questions et en partageant leurs expériences. « Notre travail collectif peut transformer l’environnement économique de notre région et promouvoir une justice économique durable », a-t-il souligné.